LES DIFFÉRENCES
ENTRE LES CATHOLIQUES, LES PROTESTANTS, LES MUSULMANS…
DIFFÉRENCES OU
RESSEMBLANCES ENTRE CATHOLIQUES, ORTHODOXES ET PROTESTANTS :
L’on pourra trouver en divers autres endroits l’origine des divergences
entre catholiques et orthodoxes au XIème siècle de notre ère, et
entre eux tous et le courant protestant, qui a été annoncé par différents
mouvements mais qui a éclos au XVIème siècle. Dans les deux cas, la
lecture et la compréhension de certaines notions présentes dans la Bible s’est
certainement vu appuyée par des questions politiques : domination de
l’Empire d’Orient dans l’un, du pouvoir papal dans l’autre. Sur le plan
théologique il faut avouer que les nuances sont extrêmement minces. Se détache
surtout ce qui concerne le culte de saints et ce qu’on appelle la
« Communion des Saints » :
La «communion des saints» est une appellation formalisée lors de
conciles très anciens, et elle était dans le crédo de tous les Chrétiens depuis
le 5e siècle et pendant plus de mille ans, avant que ne naissent les courants
issus du protestantisme.
Elle est liée aux mots de saint Paul sur le fait que les chrétiens
forment le corps (mystique) du Christ, et donc qu’il y a une sorte de lien
(mystique), de «réseau» pourrait-on dire si on parlait en langage «génération
Y», un réseau qui relie tous les fidèles qui sont tous appelés à être
«incorporés au Christ» selon les mots de saint Paul. Le point délicat est que
l’on peut imaginer que cela concerne ceux qui sont vivants comme ceux qui sont
morts en vertu du fait qu’il ne peut pas y avoir «deux» corps du Christ, et en
particulier ceux que les catholiques et les orthodoxes appellent les saints.
Des courants protestants l’excluent car excluent l’existence des saints,
notamment les Pentecôtistes bien que leur mouvement s’appuie tout
particulièrement, précisément, sur les dons du Saint Esprit. Des courants du
protestantisme rebaptisent la notion de Communion des Saints en «Communion
fraternelle», qui ne toucherait donc que les croyants dans notre monde et en
suivant cette justification : les défunts sont « morts
spirituellement » en quelque sorte, ou « spirituellement
endormis », en attendant le Jugement et la Résurrection.
Les orthodoxes et les catholiques relèvent, quant à eux, de nombreux
indices qui les laissent à penser que les choses seraient quelque peu
différentes : en effet on ne compte plus les passages du Nouveau Testament
qui parlent de la «vie éternelle» mais dans un sens qui fait comprendre une vie
«en esprit» ; Jésus chasse d’ailleurs les « mauvais esprits » à
plusieurs reprises au fil du Nouveau Testament et l’on pourrait trouver curieux
que les esprits mauvais vivent, et que ce ne soit pas le cas des seules âmes de
ceux qui croient précisément en Jésus et en la Vie ; dans ses épîtres Paul
parle de « corps spirituel », distingue « corps »,
« esprit » et « âme » ; et évoque le « troisième ciel ». Dans plusieurs phrases du Nouveau Testament
il est question de lieu de « repos » et même textuellement, de la bouche même de Jésus sur la Croix, de « Paradis » ; ailleurs on promet aux croyants d’être accueillis «à la table» du Père, dans
«son Royaume», et Jésus affirme que son Royaume «n’est pas de ce monde». A cela s’ajoute le fait que les plus
anciens textes décrivant les premiers chrétiens les voient comme des êtres
«presque angéliques», qui vivent sur terre comme s’ils étaient déjà «citoyens
du ciel» (voir la « lettre à Diognète ») ce qui montre leur croyance
fervente en une vie éternelle qui n’est pas la vie charnelle et bien matérielle qui suivra la Résurrection,
mais une vie de l’âme qui précède ce moment.
Selon les orthodoxes, les âmes cheminent après la mort en se dépouillant peu à peu de toute impureté,
ce qui s’apparente au concept catholique de Purgatoire, état spirituel qui précède et prépare à l’entrée
dans le Royaume de Dieu proprement dit. On retrouve des conceptions assez proches de celles-ci dans les croyances de plusieurs courants :
ainsi chez les Mormons, par exemple. Le Paradis, enfin, est une croyance importante également pour l’islam,
ce qui laisse à penser que cette idée puise aux mêmes sources les plus anciennes et les mieux partagées.
Aucune d’elles n’envisage des âmes qui seraient «spirituellement mortes» le temps de cette attente.
Peut-on prendre la communion des saints et même le culte des saints pour
de la «nécromancie», condamnée dans la Bible? Il serait bien difficile de
répondre par l’affirmative. En effet :
- étymologiquement «nécromancie» vient du grec «mantia» qui ne signifie
rien d’autre que «divination», «prédiction», «prophétie», «oracle». Jamais
«prière», ni «intercession», ni «communion». Et aucun doute sur ce point car les passages de la Bible qui
évoquent la nécromancie la relient toujours, et sans ambiguïté, à la
prédiction de l’avenir par l'intermédiaire des défunts. Autant donc il est tout à fait respectable de croire ou
de ne pas croire en la Communion des Saints, autant on peut donc fuir sans
regret ceux, spécialistes et théologiens, qui prétendent parfois lire la Bible
en grec et traduisent le fait que la «nécromancie» est interdite par le fait que
«la communion des saints» le serait : leurs autres lectures de la Bible
sont sans doute emplies d’autres contresens qui peuvent être involontaires, ou
même volontaires hélas, afin de ne conserver que ce qui va dans leur sens à la
façon de certains courants à la limite du mouvement sectaire et dont il
convient de se méfier.
- les croyants Juifs connaissent bien ces passages de la Bible, et
pourtant eux-mêmes prient au plus près de ce qu’ils pensent être le tombeau de
David, ou de Zacharie, ou de tel autre prophète. Ils prient au plus près du
tombeau ou des lieux fréquentés par des anciens sages tels que Gamaliel, et d’autres
savants de la Torah plus récents tels que Maïmonide, ou d’autres encore. Et à
chaque fois il s’agit non pas de les invoquer à des fins de divination mais de
s’imprégner de ce qui a fait qu’ils ont été saints, inspirés... C’est dans ce
droit fil que font de même, dans le monde musulman, les Soufis, ces mystiques qui cherchent à s’élever
spirituellement, ou les Chiites, près de leurs saints; et seuls les musulmans les plus
fondamentalistes cherchent à les critiquer, à les attaquer ou à détruire leurs tombeaux. C’est dans cette même relation aux saints que se situent les orthodoxes et les catholiques, et l’on peut
trouver dommage que des courants du christianisme, qui cherchent pourtant à
revenir aux sources, aient rompu avec ce qui unit toutes les autres religions
abrahamiques depuis plus de 2000 ans, et ce qui a fait partie des croyances
partagées par tous les Chrétiens pendant plus de 1000 ans.
- Pour les catholiques et les orthodoxes, l’intercession des saints est
finalement à peu près l’inverse de la nécromancie : au lieu de faire parler les
morts à des fins de divination, il ne s’agit en fait 1) d’aucune divination, et
2) non pas de faire parler les saints pour les faire en quelque sorte descendre
vers nous mais de leur parler pour s’élever vers eux. Selon le principe de la
«Communion des Saints» si l’on y croit, en effet, l’on peut s’élever grâce à
l’Esprit Saint et à ses dons dont ont bénéficié ceux qu’ils appellent «les
saints» précisément du fait de cela. Les croyants savent qu’ils peuvent en quelque
sorte s’appuyer sur eux, sur l’exemple des saints mais même davantage si cela
se joue bien sur un plan spirituel et en vertu du fait que, de même que les
disciples partageaient leurs biens terrestres, les membres du «Corps du Christ»
communiquent entre eux par l’intermédiaire de l’Esprit Saint et partagent ces
«biens spirituels» conférés par l’Esprit Saint. Ne pas vouloir y croire, ou y
avoir accès, est cependant bien sûr un choix respectable.
- La croyance en la Communion des Saints n’a donc rien à voir avec la
nécromancie, ni avec le spiritisme, ni avec les modes modernes liées à
l’angéologie. On pourra juste trouver amusant que certains comparent la
Communion des Saints avec la nécromancie en vertu d’une lecture approfondie de
la Bible, si les mêmes rejettent l’existence même des anges, dont
la Bible est pourtant emplie. Cette comparaison avec la nécromancie est cependant,
hélas, souvent teintée d’une résurgence, dans certains courants, d’anciens a
priori ou même de dénigrements des autres courants. On peut donc penser qu’il
convient de s’en méfier car, par certains aspects, ils rappellent les
accusations de musulmans ignorants du christianisme et qui prétendent que le
fait de croire en Dieu et en l’Esprit Saint à la manière des Chrétiens est une
forme de polythéisme. Cela peut rappeler aussi hélas comment, au Moyen-âge,
l’on présentait les croyances des Juifs et leur «sabbat» comme des réunions de
sorciers et de sorcières. Là encore enfin on pourra trouver dommage que les
dénigrements de la Communion des Saints de nos jours soit un peu similaire et
existe encore puisqu’on la retrouve dans certains courants, dans certains
ouvrages, sur certaines pages internet, où l’on peut là encore se méfier de quelques accents extrémistes ou sectaires puisqu’ils manipulent encore de vieux
a priori ou peut-être même cherchent à abuser sciemment leur auditoire pour
éloigner des autres courants. C'est d’autant plus radical à l’heure où les différentes églises se
rapprochent particulièrement depuis Vatican II et où les dialogues, les
relations, les actions communes et même les célébrations œcuméniques, sont de
plus en plus nombreuses.
Notons au passage que, si la Bible critique la divination comme on l’a
dit, les prophètes peuvent bénéficier de visions de l’avenir si cela leur a été
permis par Dieu comme un don du Saint Esprit, que ce soit dans
le catholicisme, l’orthodoxie ou le protestantisme. Ces visions de l’avenir
sont même parfois spectaculairement exactes, et au cœur de la foi chrétienne
quels qu’en soient les courant, comme on peut le lire dans « l’évangile selon les prophètes et les mystiques », librement téléchargeable en
cliquant sur ce lien.
Pour le lire gratuitement cliquer ici.
La place de Marie, également, est sujette à discussion selon les
différents courants du christianisme. Dire que les catholiques et les
orthodoxes lui accordent une place importante est assez vrai mais on ne peut
pas affirmer que ce soit l’inverse de la part de l’ensemble des protestants :
elle était très importante pour Luther par exemple. Et elle est aussi une sorte de
pont entre le christianisme et l'islam, comme on va le voir ci-dessus et comme
on peut le lire dans l’ouvrage ci-dessus, qui montre combien elle a marqué bien des mystiques et à travers ses
spectaculaires apparitions.
AUTRES DIFFÉRENCES OU
RESSEMBLANCES ENTRE, CETTE FOIS, CHRISTIANISME ET ISLAM :
On peut observer des liens
évidents entre les grands messages
essentiels du christianisme et de l’islam, pour la simple et bonne raison que
ces messages proviennent des mêmes sources : Dieu Lui-même si l’on croit,
par l’entremise de l’ange Gabriel plus exactement en ce qui concerne l’annonce
à Marie d’après le Nouveau Testament et le message à Mahomet (Mohamed) d’après
le Coran,
Archange
Gabriel et Marie mère de Jésus
mais aussi par la bouche de tous les prophètes qui
sont communs entre les deux religions : Abraham (Ibrahim dans le Coran),
Moïse (Moussa dans le Coran), Ézéchiel (Dhul-Al-Khifl
dans le Coran), et bien d’autres jusqu’à Jésus (Issa dans le Coran, considéré comme
un prophète non divin mais aussi comme le Messie et avec un rôle très
particulier comme on va le voir dans quelques lignes). Aussi, « la relation entre Dieu et les Hommes, [est] naturellement
retranscrite d’une façon très similaire dans la Bible et dans le Coran. La
critique musulmane porte sur les Juifs et les Chrétiens mais essentiellement…
en ce qu’ils s’opposent entre eux : « Dieu (Allah) jugera sur ce quoi ils s’opposent, au Jour de la
Résurrection » (Coran 2,113). Le Coran présente certes Jésus comme un
simple prophète dit-on souvent, dont la crucifixion n’était qu’une illusion,
ainsi que cela a été présenté par plusieurs courants orientaux dans les
premiers siècles de notre ère… Oui, mais il le présente aussi comme
« messager d’Allah » autrement dit comme « messager de
Dieu ». Il est celui qui a été annoncé par le même (arch)ange Gabriel qui
est à l’origine du Coran. Il est de surcroît comparable à Adam (« Pour Dieu (Allah), Jésus est comme Adam
qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois” : et il fut. »), mais
aussi à Abraham, et aussi à Moïse (« Nous
croyons en Dieu, à ce qu’on a fait descendre sur nous, à ce qu’on a fait
descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été
apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur : nous
ne faisons aucune différence entre eux »). Il est aussi fils de Marie,
particulièrement vénérée, et il a été « renforcé du Saint-Esprit » :
« Nous avons donné des preuves à
Jésus fils de Marie, et Nous l’avons renforcé du Saint-Esprit. Est-ce qu’à
chaque fois, qu’un Messager vous apportait des vérités contraires à vos
souhaits vous vous enfliez d’orgueil ? Vous traitiez les uns d’imposteurs et
vous tuiez les autres. » (Coran 2,87) (…) [Comme nous l’avons déjà dit plus haut] La
place de Jésus est donc particulièrement importante dans l’islam, ce que
beaucoup aujourd’hui oublient, Chrétiens et même Musulmans, alors que le Coran
le mentionne pas moins de 35 fois : 27 fois sous son nom de Jésus, Issa en
arabe, et 8 fois sous son titre de Messie.» (extraits de « L’Évangile selon le
monde », livre IV et de « l’Évangile
selon l’Olivier », lui aussi téléchargeable librement en cliquant sur ce
lien)
On ne peut pas nier les divergences entre les
doctrines chrétiennes et l’islam : elles sont exacerbées par les plus
extrémistes. Elles reposent surtout, il faut le dire, sur des malentendus,
parfois sur des erreurs, ou même sur des mensonges, comme sur le thème de la
Trinité : « Les divergences
s’accompagnent de raisonnements exposés dans des livres musulmans ou même
maintenant sur des sites internet prosélytes, prouvant que le concept de
Trinité est à honnir car Dieu ne peut pas être associé à d’autres divinités, ne
peut pas être multiple, avec des natures contradictoires, ou que l’Incarnation
impliquerait qu’Il serait limité et contingent… En fait ces arguments peuvent
être réfutés, et parfois très facilement. (…) [Ainsi par exemple] quand on se rappelle que Allah dit « Nous »
quand Il parle dans le Coran, ou quand on considère les 99 noms de Dieu selon
l’islam, dans lesquels d’aucuns pourraient aussi bien retenir des caractères
multiples, proches des divinités nombreuses du polythéisme, et tout autant de
contradictions (l’on trouve par exemple à la fois « Celui qui pardonne »
et « Celui qui peut nuire [à celui qui L’offense] »), même si ce
n’est qu’en apparence (et peut se comprendre encore mieux avec ce que nous
avons exposé dans les livres II et III de notre « Évangile selon le monde »).
(…) [Autres]
démonstrations contestables, fragiles, présomptueuses (qui est-on pour les
faire ?) ou même d’erreurs avérées, comme lorsqu’il est affirmé que, selon
les Chrétiens, Dieu est le « troisième de la Trinité » (Coran 5,73),
ce qu’ils n’ont jamais proclamé (au contraire, « le Père » est
toujours cité en premier dans les formules rituelles chrétiennes) ou que les
Chrétiens ne prient jamais Dieu (alors qu’en réalité leur principale prière est
le « Notre Père »). En les examinant plus sérieusement, il apparaît
bien que la plus grande part de telles
critiques sont fondées sur des erreurs, des incompréhensions ou des contresens,
et très souvent car ce sont en réalité d’autres croyances que celles du courant
principal du christianisme qui sont originellement visées, des croyances
maintenant lointaines et presque complètement oubliées. Ainsi par exemple quand
le Coran insiste sur le fait que Dieu « ne S’est point attribué d’enfant,
n’a point d’associé en Sa royauté » (Coran 25,2), il apparaît qu’il est
plutôt question de certaines représentations peu orthodoxes, et peut-être même
des idées seulement défendues par des sectes hérétiques qui persistaient en
Orient, tandis que le christianisme affirme l’unicité entre ce qu’on appelle le
Fils et le Père, et non l’existence de
deux êtres cohabitant, de deux « associés » donc, comme le pensaient
les tenants de certaines hérésies (…)
gnostiques (Séthiens, Elkasaïtes…), et/ou influencées par les
conceptions anciennes des triades divines de l’Antiquité. Or celles-ci
étaient particulièrement vénérées, ce qui n’est sans doute pas qu’une
coïncidence, en Égypte, au Proche-Orient et dans les cités très proches de
l’Arabie et qui commerçaient avec elle, telles que Pétra et Palmyre… » (Extraits de « l’Évangile
selon l’Olivier », qui détaille ces
questions et met en évidence les différences ou les liens entre
christianisme, islam, judaïsme et bouddhisme) Dans les lignes suivantes du même ouvrage, on comprend aussi clairement
que les « associateurs » dénoncés par le Coran ne sont pas les
Chrétiens comme le prétendent des gens mal informés ou mal intentionnés, mais
les gnostiques et les anciens polythéistes : c’est visible dans plusieurs
versets, et notamment lorsque le Coran voit déjà des « associateurs »
à l’époque d’Abraham (Coran 6,161) : cf encore « l’Évangile
selon l’Olivier »). « À travers tous ces
exemples on le voit très clairement : le contexte de la rédaction et de la
propagation du Coran est particulièrement important à connaître pour ne pas
commettre les méprises, les erreurs ou même les crimes que certains commettent.
Car, comme l’a si bien dit le grand Averroès il y a bien des siècles déjà,
« l’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit
à la violence. Voilà l’équation ». Le contexte dans lequel il a été écrit,
et donc le christianisme avec lequel il a tant à voir, sont même importants à
connaître pour mieux connaître et pour mieux comprendre le Coran lui-même, en
même temps qu’éclairer sur les différents courants religieux qui se révèlent
avoir encore plus en commun que ce qui est déjà assez évident. » (Extraits de « l’Évangile
selon l’Olivier », qui détaille ces
questions et met en évidence les différences ou les liens entre
christianisme, islam, judaïsme et bouddhisme)
Pour lire la suite,
entièrement gratuitement, cliquer ici.
C’est selon toute logique que les relations entre les
Musulmans et les Chrétiens se sont avérées plus d’une fois : « on raconte en effet que [Mohammed] aurait été reconnu par un
moine chrétien, Bahira, comme un futur
prophète ; et il recevra, d’après le Coran, plusieurs visions à l’instar
des prophètes et des mystiques de la Bible. Effrayé, Mohammed se serait réfugié
auprès de son épouse Khadija. Celle-ci l’aurait alors recouvert d’un drap avant
d’aller avertir son cousin, Waraqa ibn Nawfal. Autre point d’ancrage de l’islam dans le monde de
la Bible, et même dans le christianisme, c’est cet homme, qui était très
possiblement un Chrétien nestorien d’après les spécialistes, qui aurait attesté
à Mohammed qu’il a été le bénéficiaire d’une visite de l’archange Gabriel, ce
même archange qui avait annoncé la naissance de Jésus à Marie. Plus tard
encore, les références à la naissance, à l’enfance, et au ministère de Jésus
dans le Coran, montrent les influences nombreuses et répétées des évangiles
apocryphes chrétiens qui circulaient au Proche et au Moyen-Orient, notamment
l’évangile de l’Enfance et le Protévangile de Jacques. Dans divers ouvrages, et
dans le résumé de Wikipédia qui suit, on trouve la liste des éléments du Coran
où transpirent clairement les influences de ces évangiles orientaux :
·
Station sous un palmier dans la Sourate XIX, Marie, 23 (visiblement
en relation avec l’Évangile du pseudo-Matthieu)
·
Jésus parle au berceau dans la Sourate III, La famille de ‘Imran,
41 et la Sourate XIX, Marie, 30 (puisant sans aucun doute aux mêmes sources que
l’Évangile arabe de l’Enfance, ou inspiré par lui)
·
Jésus anime des oiseaux en argile dans la Sourate III, La famille
de ‘Imran, 43 et la Sourate V, La Table, 110 (Évangile de l’Enfance à nouveau)
·
Consécration de Marie dans la Sourate III, La famille de ‘Îmran, 31 (Protévangile de Jacques)
·
Vie de Marie au Temple dans la Sourate III, La famille de ‘Îmran, 32 et la Sourate XIX, Marie, 16 (Protévangile de
Jacques)
·
Généalogie noble de Marie, issue des grands patriarches, dans la
Sourate III, 33-34 (Protévangile de Jacques)
vœu d’Anne dans la Sourate
III, 35 (Protévangile de Jacques IV,1)
·
Naissance de Marie dans la Sourate III, 36 (Protévangile de Jacques
V,2)
·
Dieu accepte la consécration de Marie dans la Sourate III, 37
(Protévangile de Jacques V,1)
·
Éducation exemplaire et sans tache de Marie dans la Sourate III, 37
(Protévangile de Jacques V,1)
·
Marie adoptée par le prêtre Zacharie dans la Sourate III, 37 (Protévangile
de Jacques VII,2-3 et VIII,1)
·
Les anges apportent la nourriture à Marie dans la Sourate III, 37
(Protévangile de Jacques VIII,1)
·
Zacharie devint muet dans la Sourate III, 41 (Protévangile de
Jacques X,2)
·
Les anges exaltent Marie dans la Sourate III, 42 (Protévangile de
Jacques XI,1)
·
Le tirage au sort pour la prise en charge de Marie dans la Sourate
III, 44 (Protévangile de Jacques VIII,2-3 et IX,1)
·
L’Annonciation faite à Marie dans la Sourate III, 45-47
(Protévangile de Jacques XI,2-3).
Ces références sont si
nombreuses et si évidentes que beaucoup ont considéré, lors des premières
décennies suivant la création de l’islam, qu’il s’agissait d’un courant
chrétien comme il en existait de nombreux autres, et qui prit ensuite un essor
particulier. Mohammed, d’ailleurs, ne
s’est jamais caché de vouloir révéler le message du Dieu de la Bible dans le
monde arabe, avec des différences avec le christianisme
« occidental » que l’on trouvait déjà dans de nombreux courants
chrétiens des premiers siècles, notamment dans le nestorianisme dont il semble
très proche à de nombreux égards, ou chez les Ébionites, Chrétiens primitifs
qui rejetaient la christologie de saint Paul et priaient en direction de
Jérusalem, comme Mohammed aux débuts de l’islam. D’après certains érudits, ces
Ébionites auraient encore été présents dans la péninsule arabique au moins
jusqu’au XIème siècle. Difficile de ne pas voir
alors des rapprochements tout aussi nombreux qu’anciens, et puissants.
La Tradition affirme que le
texte du Coran a été fixé par le calife Othman au VIIème siècle à
partir de diverses versions et éléments épars, dans un ordre qui n’est plus
chronologique mais en fonction de la longueur des sourates, selon un système
astucieux proche de certains principes cryptographiques (qui permet de prévenir
d’éventuelles modifications) et de façon à citer à autant de reprises les mots
« foi » et « mécréance » ou « faire le bien » et
« corrompre » par exemple (des sites internet prosélytes présentent
cette volonté comme un miracle divin, mais elle révèle en fait surtout les
influences perses et manichéennes, ces dernières étant nées au Moyen-Orient au
IIIème siècle). La recherche moderne permet de reconnaître dans le
texte du Coran les différentes strates d’écriture (période mecquoise, période
médinoise) et les autres influences subies (notamment à travers des mots
provenant de l’araméen et du syriaque, et qui ne sont pas des moindres :
ainsi « islam », « Ramadan » et « Coran », qui
proviendrait d’un terme syriaque évoquant l’idée d’un lectionnaire ou d’un
évangile). On redécouvre à travers tout cela les traces de textes ou de sermons
certainement issus du christianisme syriaque et confirmant le fait que la
rédaction du Coran s’inscrit bien premièrement non pas dans l’opposition mais
dans la promotion des croyances monothéistes des tribus juives d’Arabie et des
marchands et prédicateurs chrétiens qui la traversaient. Et en effet la liste
déjà longue des liens avec tous ceux-ci peut encore être complétée :
·
Les qualifications de Dieu dans de nombreuses Sourates
(l’islamologue Mondher Sfar met en particulier en
avant les similitudes de vocabulaire avec les Psaumes de la Bible),
·
Rôle du Messie, Fin des Temps, Jugement Dernier, rétribution des
Justes dans plusieurs Sourates (identiques à ce qu’on trouve dans les livres
prophétiques de la Bible),
·
Description du Paradis : festin et jardin empli de vignes,
images que l’on retrouve dans plusieurs Sourates, notamment 5, 16, 23, 56, 77…
(ces idées sont très présentes dans les évangiles, comme dans
Mt 26,29 ; Lc 14,1-24 ; Jn 14,6 etc, mais aussi tout
particulièrement dans la pensée syriaque, notamment celle du mystique chrétien
Éphrem),
·
Création des anges, désapprobation du choix de Dieu de créer
l’homme et rébellion d’Iblis dans les Sourates 2 et 7 (éléments très comparables
à ce qu’on lit dans le livre d’Hénoch et dans ces apocryphes chrétiens :
l’Apocalypse de Paul et les Questions de Barthélémy),
·
Repentir d’Adam après sa chute, dans la Sourate 2 (déjà présent
dans le Talmud, Erouvim 18 b),
·
Abraham jeté dans une fournaise, dans la Sourate 21 (épisode tiré
du Talmud, Passahim 118 a),
·
Personnages changés en porcs ou en singes dans la Sourate 5 (idée
adaptée d’un récit du Talmud : Sanhédrin 109 a),
·
Le fait que tuer une personne non coupable d’un crime ou d’une
corruption équivaudrait à tuer toute l’humanité, autre célèbre phrase de la
Sourate 5 (que le Coran dit provenir du judaïsme, et en effet elle trouve son
origine dans le même livre du Talmud que la précédente : Sanhédrin 37 a),
·
À cela s’ajoutent quelques passages d’œuvres poétiques
préislamiques comme « L’heure (du jugement) s’est approchée et la lune
s’est coupée en deux » dans la Sourate 54 et plusieurs autres phrases des
Sourates 54, 21 et 37 (que l’on trouvait déjà chez le poète du VIème
siècle Imru al-Quaïs)…
À nouveau ces lignes
permettent de comprendre les inspirations des premiers Musulmans et les liens
évidents que ceux-ci voulaient tisser dès le début avec les spiritualités
monothéistes, à l’exact opposé de ce que pensent les plus obtus et les plus
ignorants ; elles permettent de remarquer des rapprochements nombreux et
importants avec le judaïsme et avec le christianisme, qui étaient visiblement
conscients et voulus dès les origines de l’islam. » (extraits de « l’Évangile selon les prophètes et les mystiques » et de « l’Évangile
selon l’Olivier », téléchargeables librement en cliquant sur ce lien.)
Quant à la conception de Dieu, elle est on ne peut
plus proche quand on considère d’un côté les « noms de Dieu » dans le
Coran et, de l’autre, la conception des « visages » ou des
« qualités » de Dieu telle qu’on l’a esquissée dans nos ouvrages
précédents, qui jette un nouveau pont entre le christianisme et l’islam, et
plus généralement entre la plupart des religions se référant aux mêmes sources
très anciennes et largement universelles (pour plus de détails sur ces
questions, voir « L’Évangile selon le monde » et « l’Évangile selon les prophètes et les
mystiques »).
Sans attendre notre époque,
loin de là, les proximités théologiques entre le christianisme et l’islam
étaient si évidentes que durant le Moyen-âge déjà ils se sont traduits par des
rapprochements culturels et humains, même au moment de ces conflits
territoriaux qu’étaient les Croisades : car comme souvent ce sont bien les
conflits politiques, économiques, territoriaux, ce sont eux et eux seuls qui
sont à la source de toutes les oppositions, de toutes les divisions, de toutes
les haines savamment entretenues par ceux qui veulent enflammer les foules pour
motiver les combattants.
Islam
et christianisme au XIème siècle, carte issue de wikipédia
Les proximités étaient pourtant
encore très fortes, et même à ces moments plus troublés les Templiers, puis les
Franciscains, échangeaient avec les Musulmans, lisaient leurs textes ; de
même inversement en Sicile, à Malte, et bien sûr en Espagne lors du temps de
l’Andalousie, grande période de tolérance et d’échanges entre toutes les
religions abrahamiques.
Saint
François d’Assise rencontrant le sultan al-Kamil
On retrouve les mêmes
sources, les mêmes messages essentiels disions-nous ; on retrouve
également les mêmes moments importants dans l’histoire et les mêmes apogées,
que ce soit quand on considère l’ensemble des courants du christianisme en
Occident, ou bien les courants de l’islam en Orient. Les échanges, les influences, les liens ont été
très forts et très évidents dès les origines, et les ponts ont été très
nombreux et très importants, même aux moments les plus tendus, notamment sous
l’égide de saint François d’Assise, ainsi qu’on s’en rend compte également dans
le livre III de « l’Évangile selon les prophètes et les
mystiques » ou dans « l’Évangile
selon l’Olivier », lui aussi téléchargeable librement en cliquant sur ce
lien.
C’est dans cet esprit
que Mohamed a administré la communauté vivant à Médine, formée par ceux qui ont
suivi son message et sont venus avec lui, mais aussi les différentes familles,
juives en particulier, qui y vivaient déjà. Les intrigues et les affrontements
avec les dirigeants de la Mecque ont peu à peu troublé cet équilibre, et l’on a
déjà parlé de ceux qui se plaisent à attiser les haines avec les religions et
les peuples voisins, dont certaines prennent la source dans ce contexte de
l’Hégire, il y a… mille cinq cents ans. Et, malgré cela pourtant, déjà il était
écrit dans le Coran : « Point
de contrainte en religion » (Coran 2,256), « Et [aux gens
du Livre, la Bible], dites: «Nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers
nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même,
et c’est à Lui que nous nous soumettons» «. (Coran 29,29) « Nous savons parfaitement ce qu’ils disent. Tu n’exerceras
sur eux aucune contrainte » (Coran 50,45), « Si Dieu l’avait voulu il aurait fait des hommes une seule communauté [religieuse],
mais il en est ainsi afin de vous éprouver par ce qu’il vous a attribué.
Rivalisez donc en bonnes œuvres, car c’est à Dieu que vous ferez tous retour.
Il vous informera alors quant à vos divergences. » (Coran 5,48) « Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son
sentier et c’est lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » (Coran 16,125) Dans le même temps Dieu, dans le Coran,
encourage exactement comme Jésus à une dévotion sincère et non pas d’apparence
comme les Pharisiens que le Christ fustigeait ; et Il encourage exactement
comme saint Paul à cette même grande vertu qu’est la charité : « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le
Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu, au Jour
dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux
nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour
délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui
remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont
endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà
les véridiques et les voilà les vrais pieux ! » (Coran 2,177) : des
paroles à rapprocher de bien d’autres qu’on peut lire dans le Nouveau
Testament, comme « Va, vends ce que tu as, et
donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel » (Mt 19,21), « Et si un frère ou une sœur sont nus et manquent de leur nourriture
de tous les jours, et que quelqu’un d’entre vous leur dise : Allez en paix,
chauffez-vous et rassasiez-vous, — et que vous ne leur donniez pas les choses
nécessaires pour le corps, quel profit y a-t-il ? (…) Soumettez-vous donc à
Dieu (…) Bienheureux ceux qui endurent [l’épreuve avec patience] « (épître de Jacques) « (extraits de « l’Évangile
selon l’Olivier », téléchargeable librement en cliquant sur ce lien)
Une
grande similitude de vue, donc, et un esprit de dialogue et d’échange pendant
la plus grande part de l’histoire de nos religions. Les choses n’ont changé que
plus récemment, et à mesure que les courants du christianisme occidental
lui-même se divisaient et se voyaient comme des religions à part entière,
totalement séparées, et même parfois comme des ennemis irréconciliables :
orthodoxes, catholiques, protestants… Dans ces conditions on comprend que
l’islam paraissait plus lointain. Les choses ont encore empiré : c’étaient
bientôt les Guerres de Religion en Europe, puis l’émergence de courants tels
que les jansénistes fortement affirmés tandis que non seulement les différents
courants s’affrontaient mais que, de plus, la religion même était
attaquée : à ces moments encore, on comprend que l’islam paraissait bien
lointain…
Aujourd’hui,
la libre circulation des informations, des textes, et des idées, change fortement
la donne : nous n’en sommes plus à l’époque où il était même interdit aux
croyants de lire la Bible dans leur langue. Aujourd’hui les efforts de dialogue
et d’œcuménisme sont quotidiens et naturels : textes conciliant les points
de vue, diffusions partagées à la télévision et sur internet, et même célébrations communes ; et donc il est évident que
les oppositions d’antan n’existent plus guère au cœur du christianisme
occidental. Aujourd’hui l’on peut aisément lire et comprendre l’autre, et en
voir les ressemblances comme on l’a fait dans « L’Évangile selon le monde » et dans « l’Évangile
selon l’Olivier ».
Aujourd’hui
les oppositions avec les autres religions abrahamiques ne sont entretenues que
par les plus extrémistes et les plus violents, qui font horreur à la plus
grande part de l’humanité. En ce sens ils seront tellement rejetés par tous
ceux qui comprennent le message de paix des religions, par tous les hommes
simples qui ne recherchent que de vivre sans guerre, et par tous les hommes
sages qui s’intéressent aux cultures et aux autres, que ces extrémistes
aideront peut-être finalement à remettre les choses à leur place : les
criminels ne sont que des criminels, les fous ne sont que des fous, les sectes
apocalyptiques ne sont que des sectes apocalyptiques ; et a contrario les
grands courants du même Message sont les grands courants du même Message, et
avec une vocation à se parler, à œuvrer pour la paix, à se rapprocher, à se
rassembler comme ils l’étaient à l’origine et pendant des siècles, ainsi qu’on
l’a vu quelques lignes plus haut. « La place éminente de Jésus, accentuée par son lien avec
Gabriel et Marie et Dieu Lui-même ne peut donc être à l’origine de quelque
tension et de quelque opposition : celles-ci ne sont du fait que des
hommes, tous vénérant le même Dieu, les mêmes anges, les mêmes prophètes et les
mêmes grands noms, de l’Ancien et du Nouveau Testament… Comme on l’a dit dans
le livre II de [« L’Évangile selon le monde »],
le fait que le message ait été délivré à Mahomet par l’archange Gabriel, comme
à Marie, veut tout dire déjà, avant même que de considérer le message. La
dévotion commune à Marie suffit elle-même également à montrer combien sont dans
l’erreur ceux qui prônent la guerre et la division, Marie qui est considérée
partout comme reine du monde, de paix et de douceur : voilà donc le
véritable message de Dieu, qui est aussi celui de Marie lors de toutes ses
apparitions ; et voilà qui peut encourager les invitations des uns dans le
lieu de culte des autres ou, comme chaque année au Liban, la réunion dans des
mêmes lieux tous ceux qui vénèrent Marie pour la prier ensemble : que ces
initiatives se répandent dans le monde !... » (extraits de « L’Évangile selon le monde », livre
IV ; voir aussi « l’Évangile
selon l’Olivier », centré sur ces
questions des liens entre les religions).
Sur le
plan de la pure théologie, dont les subtilités échappent totalement aux
ignorants et aux extrémistes violents qui les manipulent, il est difficile de
ne pas voir les proximités entre tous les courants du
« christianisme » selon la définition qu’on a retenue, ou de toutes
les religions abrahamiques si l’on souhaite une acception encore plus large.
Tous les courants du christianisme et de l’islam peuvent s’inscrire dans
celle-ci sans conteste, respectant tous les nombreux critères fondamentaux
identiques (au moins 17 sur les 22 listés ci-dessous) et qui apparaissent dans ce
tableau: on peut le lire plus commodément là aussi dans « l’Évangile
selon l’Olivier »:
Les similitudes sont telles
qu’on peine parfois à distinguer les messages issus d’une religion ou d’une
autre. Voici un nouvel extrait de « l’Évangile
selon l’Olivier », qui
les met en parallèle de cette façon souvent très spectaculaire :
Pour lire la suite,
entièrement gratuitement, cliquer ici.
Difficile, à la lecture de ces lignes, de ne pas comprendre les points
communs mais aussi la pensée, le message, qui se dégage de la vie et de l’œuvre
des prophètes et des mystiques qui sont reconnus par tous les courants du
christianisme et de l’islam : Abraham et Moïse bien sûr mais aussi, on le
sait moins, Ézéchiel, et Jésus. Leurs mots, leur message, des extraits nombreux
des prophéties de la Bible et des prières, qui ont même un caractère souvent
très œcuménique, peuvent être lus dans cet autre ouvrage, librement téléchargeable en cliquant sur ce lien qui jette de nombreux ponts qui existent depuis les origines mais que
l’on ne sait pas toujours voir.
Pour le lire gratuitement cliquer ici.
QUELQUES AUTRES SITES
POUR ALLER PLUS LOIN :
Aujourd’hui, les
rencontres et les relations entre les différents courants sont de plus en plus
nombreuses, de même que des efforts de textes et même de célébrations
œcuméniques. Aussi je mêle volontairement ci-dessous des liens provenant de
différentes confessions ou tendances du christianisme :
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