LES VISIONS DES PROPHETES DE LA BIBLE :

DANIEL, EZECHIEL,

L’APOCALYPSE SELON SAINT JEAN

 

 

Les textes des prophètes de la Bible ont souvent marqué les esprits : théologiens, simples croyants, mais aussi artistes, tant ils débordent d’images fabuleuses, bêtes, anges, char de Dieu, trône de Dieu… Des interprétations nombreuses ont été faites de ces images et de ces symboles, les reliant au contexte historique pour certaines, ou à des conceptions du Royaume divin…

 

 

De même, quelques rares auteurs ont aussi essayé de comprendre la Bible à la lumière des croyances astronomiques et astrologiques de l’époque, mais dans des essais tellement douteux que la volonté de convaincre à tout moment laisse un goût de confusion et d’erreur. Il semble bien, pourtant, que ces idées aient présidé à l’écriture de nombreux passages de l’Ancien Testament : ainsi la référence au « char de Dieu » vu par les prophètes, aux « roues » ou aux anges présentant quatre visages à Ezéchiel, images qui correspondent parfaitement aux croyances astronomiques de l’époque et aux quatre signes fixes du Zodiaque, comme on le verra plus loin. De même en ce qui concerne le Nouveau Testament, ainsi que ce sera développé plus bas également.

 

Prophéties des prophètes de la Bible

 

Tout cela paraît indéniable tant les relations entre les images décrites et les constellations ou les planètes sont nombreuses. Ces planètes, signes du zodiaque, ces symboles spirituels universels sont ceux qui apparaissent dans les prophéties: cela apparaît plus clairement encore dans l'Apocalypse selon saint Jean mais c'est le cas dans plusieurs autres, dans la Bible et pas seulement. Or ces images ne sont pas, pour leurs auteurs, de simples métaphores. Elles sont des visions, des révélations, d’un monde spirituel où règnent Dieu, Jésus, les archanges… Que sont donc ces réalités spirituelles, en tout cas présentées ainsi par leurs auteurs ?

 

Sur les symboles spirituels universels qui sous-tendent les prophéties: cliquer ici.

 

 

 

 

Ces considérations viennent apporter un éclairage nouveau et extrêmement clair sur l’annonce de Jésus dans les prophéties de la Bible : on sait l’annonce du Messie très présente dans les prophéties d’Isaïe par exemple, qui imaginait déjà un Christ humilié et souffrant. Mais on ne soupçonne pas à quel point il était déjà annoncé à travers la vie et le message de Moïse, et bien peu sauraient interpréter par exemple l’image du buisson ardent ou celle du serpent d’airain, qui ont pourtant une importance capitale dans son message et que l’on peut réellement comprendre.

 

Quant aux prophéties de Daniel et d’Ezéchiel, elles annoncent non seulement Jésus mais de nombreux autres événements du monde, depuis la chute de Rome jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale au-delà de tout ce que l’on pouvait imaginer. Sait-on par exemple que l’une de ces prophéties célèbres de la Bible évoque Adolf Hitler d’une façon difficile à contester ? Qu’une autre annonce une grande puissance marquée par la couleur rouge qui viendra à sa suite lors de la Guerre Froide ? Qu’elle évoque une « grande forêt au sud » et qui brûle en permanence dans laquelle on reconnaît sans peine la forêt amazonienne de nos jours, que son auteur ne pouvait pourtant pas connaître ? Avec elles, c’est une incroyable chronologie des événements de l’histoire que l’on peut lire, depuis le début de notre ère jusqu’à notre époque actuelle, comme on peut le remarquer dans « l’évangile selon les prophètes et les mystiques », librement disponible lui aussi ci-dessous :

 

Pour le lire gratuitement cliquer ici.

 

 

 

À travers ces lignes s’éclairent notablement le message des prophètes et celui des mystiques. Ils étaient au cœur du message des évangiles, sur lesquels il y a encore beaucoup à apprendre : le livre précédent éclaire notablement sur le contexte du début de l’ère chrétienne mais y compris aussi sur le Jésus historique et les révélations concernant son nom, sa famille et son entourage contredisant également la thèse d’un Jésus mythique qui était en vogue au XIXème siècle et revient en force sur des sites internet.

 

 

Ces éléments établissent des liens étonnants avec de nombreux autres symboles tels que le célèbre « carré SATOR », célèbre mais qui n’avait pas été compris jusque-là :

 

 

Des liens également avec les croyances très anciennes touchant aux symboles et aux mythes, et notamment celles permettant de brosser une brève reconstruction de l’éclosion du christianisme, avec les influences qui l’ont accompagnée. À la lecture de ces pages, difficile de ne pas y voir quel message universel se dégage, si important de nos jours. Il semble puiser dans des signes visibles par tous de par le monde, des mythes et symboles qu’on retrouve dans plusieurs religions et qui les relient entre elles et avec le christianisme. Et difficile de ne pas voir les proximités évidentes et très nombreuses entre tous les courants du christianisme entre eux et avec d’autres religions telles que le bouddhisme et l’islam :

Ce n’est plus à démontrer pour tous ceux qui sont curieux et ouverts, mais cela apparaît d’une façon particulièrement claire quand on s’intéresse aux mythes et symboles les plus anciens et qui se révèlent dans la religion chrétienne, ainsi qu’on le voit dans « L’Évangile selon le monde », déjà cité et librement téléchargeable ici. On peut même constater que : « Les liens entre les messages de Dieu, perçus par les sages, les prophètes et les mystiques du monde entier, sont si nombreux et si évidents qu’il y a des ponts très visibles entre tous les humains : le Père Henri Le Saux, notamment, a été l’un de ces nombreux ponts entre le christianisme et l’hindouisme. On se rend compte de la proximité entre certaines notions à travers notamment ces mots : « C'est dans la mesure même où l'homme pénètre en soi qu'il pénètre en Dieu et dans la mesure tout autant où il pénètre en Dieu qu'il parvient à soi. Pour trouver Dieu en réalité, il lui faut descendre jusqu'en cette profondeur de soi où il n'est plus qu'image de Dieu ; là même où au jaillissement de soi, il ne se trouve plus que Dieu. » (Père Henri le Saux, « Sagesse hindoue, mystique chrétienne »), qui entrent en résonnance également avec ceux de nombreux mystiques chrétiens depuis le Moyen-Âge. Mais c’est loin d’être tout. Ainsi quand on lit « Heureux vivons-nous, sans haine parmi les haineux; au milieu des hommes qui haïssent nous demeurons sans haïr », l’on pourrait aisément y voir une phrase des Évangiles et pourtant il s’agit d’une phrase de l’un des principaux livres du bouddhisme (« Le Dhammapada », 197). Quant à ces mots : « Dites : “Nous croyons en Dieu et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on n'a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis” », l’on pourrait les croire issus de la Bible, et ils sont extraits du Coran (2,136), l’idée de soumission dans l’Islam étant à rapprocher de la racine sémitique ŠLM, paix, et tout autant donc à celle d’Alliance de l’Ancien et du Nouveau Testament : alliance avec Dieu, entente avec Dieu, fidélité à Dieu, pour vivre en harmonie avec Dieu, Ses créations et tous les hommes, et dans le respect des textes saints des prophètes. Toute la révélation et l’œuvre de Mahomet consiste d’ailleurs à propager le message de la Bible dans le monde arabe, établissant ce qui doit donc être un nouveau pont évident entre les croyances et les régions du monde entier. » (extrait de « L’Évangile selon le monde », livre IV

 

 

Une autre page de ce site (cliquer ici) étudie plus particulièrement les liens de proximité avec le monde musulman. Ceux-ci apparaissent encore plus nettement quand on considère la vie et l’œuvre des prophètes de la Bible et des mystiques qui les ont suivis, parmi lesquels il est difficile de ne pas faire figurer le prophète de l’islam : on retrouve les mêmes sources, on retrouve les mêmes messages principaux, et des ressemblances évidentes : au moins 17 critères fondamentaux identiques qui apparaissent par exemple au moyen de ce tableau. On peut le lire plus commodément dans « L’Évangile selon l’Olivier », qui détaille les différences et les convergences entre les principales religions :

 

 

Pour le lire gratuitement cliquer ici.

 

 

On retrouve les mêmes sources, les mêmes messages essentiels disions-nous ; on retrouve également les mêmes moments importants dans l’histoire et les mêmes apogées, que ce soit quand on considère l’ensemble des courants du christianisme en Occident, ou bien les courants de l’islam en Orient. Les échanges, les influences, les liens ont été très forts et très évidents dès les origines, et les ponts ont été très nombreux et très importants, même aux moments les plus tendus, notamment sous l’égide de saint François d’Assise, ainsi qu’on s’en rend compte également dans  « l’Évangile selon l’Olivier »  ou dans « l’Évangile selon les prophètes et les mystiques », déjà cité plus haut et librement téléchargeable en cliquant sur ce lien.

Difficile, en parcourant ces pages, de ne pas comprendre les points communs mais aussi la pensée, le message, qui se dégage de la vie et de l’œuvre des prophètes et des mystiques qui sont reconnus par tous les courants du christianisme et de l’islam : Abraham et Moïse bien sûr mais aussi, on le sait moins, Ezéchiel, et Jésus, dont les mots, le message, ont un caractère souvent très œcuménique. Bonne lecture!