et leur lien avec la prophétie des papes
La tombe de saint
Pierre, découverte dans la nécropole du Vatican, se trouve sous la basilique Saint-Pierre au Vatican. Elle comprend plusieurs tombes et un emplacement construit
pour commémorer l'emplacement de la tombe de l'apôtre Pierre. Le tombeau de saint Pierre se situe près de l'extrémité
ouest d'un complexe de mausolées qui remontent à 130 après
Jésus-Christ et l'an 300. Le complexe a été partiellement démoli et
comblé de terre pour fournir une base pour la construction de la précédente basilique, également appelée basilique de Constantin, sous le règne de Constantin Ier, commencée entre 326 et 333.
(…)
Dionysius,
évêque de Corinthe mentionne le lieu de sépulture de Pierre
comme étant Rome quand il écrit à l'Église
de Rome, à l'époque du Pape Soter (mort
en 174), remerciant les Romains pour leur aide financière15.
La
tradition catholique soutient que les chrétiens endeuillés suivent leur
habitude dans l'enterrement, le plus près possible du lieu de sa souffrance.
Selon cette tradition, saint Pierre est mis en terre dans une propriété
chrétienne, en bordure d'une route bien connue menant hors de la ville, la Via
Cornelia (site d'un païen connu et cimetière chrétien) sur la colline appelée Vaticanus. Le tombeau réel est une voûte souterraine, relié
à la route par un escalier : le corps repose dans un sarcophage de
pierre au centre de cette voûte.
(…)
Ci-dessus :
le monumental baldaquin de la basilique saint Pierre, et la nécropole située
sous celle-ci
Les premières fouilles de la nécropole sont entreprises à la
demande de Pie XI qui voulait être enterré dans un lieu des grottes vaticanes aussi proches que possible de la tombe de saint Pierre21. Elles débutent
sous le pontificat de Pie XII, entre 1940 et 1949. L'équipe archéologique du Vatican
dirigée et supervisé par Ludwig Kaas, qui avait autorité sur le projet22, met au jour un
complexe de mausolées païens sous les fondations de la basilique Saint-Pierre
(la nécropole du Vatican), datant des iie siècle-iiie siècle23. Les fouilles s'arrêtent avant d'avoir creusé plus profond
pour tenter de retrouver des tombes, sans doute modestes, d’époques antérieures24.
(…)
Les
fouilles font apparaître une double rangée de bâtiments funéraires, situés sur
la pente de la colline du Vatican, placés côte à côte à partir de l'Ouest vers
l'Est. Ils sont construits en maçonnerie de briques et l'intérieur est orné de
stucs, de peintures et de mosaïques. D'autres fouilles révèlent une nécropole
dont le noyau principal remonte au iie siècle, mais
qui aurait été utilisée pendant une longue période entre le ier siècle
et le début du ive siècle.
Au
centre du cimetière, autour duquel les enfouissements ultérieurs se sont faits,
est découvert un mausolée aux murs rouges, portant en
graffiti, des lettres grecques qui font penser que Pierre y aurait été enterré.
Ce mémorial, sans corps, serait le trophée de
Gaïus du nom d'un prêtre, Gaïus, qui affirmait26 que
l'Église de Rome avait été fondée par les apôtres Pierre et Paul.
Il aurait placé une tombe sur la colline du Vatican27.
Une cachette aménagée sur un mur perpendiculaire, contient les ossements d'un
individu de sexe masculin âgé de soixante à soixante-dix ans, de robuste
constitution. En 1950, Pie XII annonce triomphalement,
sur Radio Vatican, « On a découvert
le tombeau du prince des Apôtres »28.
(…)
En
1942, Ludwig Kaas découvre des restes dans une seconde tombe du site. Craignant
que ces reliques, présumées comme étant celles d'un saint, n'aient pas le
respect qu'elles méritent, au mépris des procédures archéologiques, il ordonne
secrètement qu'elles soient stockées ailleurs pour y être préservées.
Après
la mort de Kaas, le professeur Margherita Guarducci découvre,
par hasard, ces reliques. Elle en informe le pape Paul VI : sa conviction
est que ces restes sont ceux de saint Pierre. Des tests osseux révèlent que ces
restes appartiennent à un homme dans la soixantaine. Le 26 juin 1968, Paul VI annonce
que les reliques de saint Pierre ont été découvertes29.
Le 24 novembre 2013,
l'ostension de neuf fragments d'os attribués à saint Pierre et reposant dans un
reliquaire de bronze30 a
lieu publiquement pour la première fois, au cours de la célébration de la messe
de clôture de l'année de la foi célébrée par le pape François31.
Le crâne de l’apôtre, quant à lui, se trouve dans un ciborium gothique situé
au-dessus de l’autel de la basilique Saint Jean de Latran, depuis le VIIe siècle.
Lors de
la solennité des
saints Pierre et Paul, le samedi 29 juin 2019 au Vatican, le pape François offre
après la messe au patriarche Bartholomée par l'intermédiaire
de Mgr Job de Telmissos (chef de la délégation du
patriarcat œcuménique de Constantinople) un reliquaire contenant
neuf fragments des os de l’apôtre Pierre dans l'espérance de voir rétablir la
pleine unité entre catholiques et orthodoxes32,33.
(extraits de https://fr.wikipedia.org/wiki/Tombe_de_saint_Pierre)
Ci-dessus : le pape François exposant les reliques de
saint Pierre en 2013
Voilà pour l’essentiel de l’histoire…
Ce qui est rarement dit, c’est que la découverte des ossements de saint Pierre
est curieusement reliée à une prophétie très célèbre : « la Prophétie
des Papes » appelée aussi « Prophétie de saint Malachie ». En
effet elle se termine avec l’annonce d’un pape associé à cette
appellation : « Pierre le Romain ». Et il semble bien qu’il soit
question du Pape François, premier
pape à avoir exposé les reliques de saint Pierre à la foule, comme on l’a
vu ci-dessus.
Cet événement semble associé aux devises précédentes,
notamment « la gloire de l’Olivier » qui est interprétée elle aussi
sur la même page de ce site.
Ci-dessus : le Vatican et les « deux papes » Benoît et
François
Le règne étonnant du
Pape François, pendant lequel deux papes ont vécu au Vatican, est certainement
quelque chose qui a intrigué, amusé… ou qui a été prise pour un signe, car
renvoyant aux « deux témoins », aux « deux oliviers » dont
il est question dans l’Apocalypse. Cet ouvrage, « L’évangile selon
l’Olivier », qui
est librement téléchargeable, en reprend d’ailleurs l’image et l’interprète
comme le moment où les rapprochements seront encore plus nombreux entre les
différents courants du christianisme entre eux, et entre le christianisme et
l’islam : depuis le Concile Vatican II de nombreux mots de paix ont en
effet été prononcés (repris dans l’ouvrage), les dialogues et les actes
œcuméniques également (idem). Ils mettent en évidence des liens très importants
entre les principales religions, qui ne sont pas nouveaux pour ceux qui
s’intéressent à ces questions : voir par exemple la page sur les
liens entre christianisme, bouddhisme et islam. Les troubles, mais aussi
les efforts de rapprochement, n’ont jamais été si poussés. Gageons que ce soit
encore le cas dans l’avenir.
Téléchargeable librement Tout savoir sur ce livre, et même
le télécharger librement : cliquez ici. |
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Nouveautés :
On ne soupçonne pas à quel point les prophéties les
plus connues de la Bible ont été mal comprises, ou de façon très
partielles : on sait l’annonce du Messie très présente dans les prophéties
d’Isaïe par exemple, mais on n’imagine pas habituellement à quel point il était
déjà annoncé à travers la vie et le message de Moïse et bien peu sauraient
interpréter l’image du buisson ardent ou du serpent d’airain, qui ont pourtant
une importance capitale dans son message et que l’on peut
réellement comprendre.
Quant aux prophéties de Daniel, d’Ézéchiel et
l’Apocalypse selon saint Jean, elles annoncent de nombreux autres événements du
monde, depuis la chute de Rome jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale au-delà de
tout ce que l’on pouvait imaginer. Sait-on par exemple que l’une de ces
prophéties célèbres de la Bible évoque Adolf Hitler d’une manière
difficilement contestable ? Qu’une autre annonce une grande puissance marquée
par la couleur rouge qui viendra à sa suite, ce que l’on vit en effet lors
de la Guerre Froide ? Sait-on qu’elle évoque une « grande forêt au
sud » et qui brûle en permanence, dans laquelle on reconnaît sans peine la
forêt amazonienne de nos jours ? Avec elles, c’est une incroyable
chronologie des événements de l’histoire que l’on peut lire, depuis le début de
notre ère jusqu’à notre époque actuelle et au-delà, comme on peut le remarquer
dans « l’évangile
selon les prophètes et les mystiques », librement téléchargeable ci-dessous.
Les deux ouvrages
rassemblant ces sujets
sont téléchargeables
librement ci-dessous :
Téléchargeable
librement Tout savoir sur ce livre, et même le
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