LES
PRINCIPAUX SAINTS chrétiens VIE ET BELLES CITATIONS |
Saints
prophètes de l’Ancien Testament |
Selon la légende, David
était un jeune berger. C’est après avoir vaincu le géant Goliath avec sa
fronde qu’il a été appelé à régner sur Israël. On dit qu’il serait
l’auteur des Psaumes, l’un des plus beaux livres de la Bible et l’un des plus
importants, au point qu’il soit lu par les Juifs mais aussi par les
Chrétiens à chaque messe. Il revêt pour ces derniers une valeur prophétique
particulièrement troublante au vu du parcours de Jésus 1000 ans plus tard
puisqu’on y trouvait par exemple les mots « ils ont percé mes mains et
mes pieds », ou encore « ils se partagent mes vêtements, ils
tirent au sort mon habit ». Le fils de David, le roi Salomon, a
également marqué son temps et bien au-delà : il est le constructeur
du premier Temple de Jérusalem et on lui attribue l’un des livres les plus
poétiques de l’Ancien Testament, le Cantique des Cantiques, dont la
portée symbolique et théologique sera particulièrement étudiée au Moyen-Âge.
Après eux, des prophètes vénérés eux aussi à la fois dans le judaïsme,
le christianisme et l’islam : ainsi notamment Isaïe, Zacharie, Daniel et
Ézéchiel qui semblent annoncer, par leurs écrits, tous les plus grands
événements de l’histoire. Sur la valeur prophétique de ces différents textes,
voir par exemple les pages
de notre site sur les prophéties de la Bible :
cliquer ici. |
Saints
apôtres et évangélistes |
Au début du Ier
siècle de notre ère, Jésus a été suivi par douze apôtres mais aussi plusieurs
dizaines de disciples, qui feront ensuite beaucoup de nouveaux convertis.
Parmi ces derniers on trouve les quatre évangélistes et les auteurs des
premiers textes chrétiens exposant leur doctrine, notamment saint Paul,
surnommé « l’apôtre des Gentils » compte tenu de ses contacts et de
son discours, très rare jusqu’alors dans le monde juif, en direction des
Païens. Dans le cercle de Jésus l’on trouvera des femmes aussi, chose également
peu courante dans le monde grec et le Proche-Orient à l’époque. Ainsi bien
sûr Marie, la mère de Jésus, des femmes de l’entourage des apôtres comme
Marie Jacobé et Marie Salomé, mais peut-être aussi
l’épouse de Ponce Pilate que l’on pense être secrètement convertie, ou encore
Marie-Madeleine, surnommée quant à elle « l’apôtre des apôtres »
pour avoir été la première à avoir vu Jésus ressuscité et dont il est dit
souvent bien des choses, souvent
fausses, comme nous l’expliquons sur une
autre page de notre site :
cliquer ici. Selon le livre des Actes des Apôtres, les
disciples de Jésus auraient bénéficié notamment du don les langues lors de la
descente de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte. Dès lors beaucoup d’entre
eux ont essaimé dans toutes les régions du monde de l’Antiquité et divers récits, comme La Légende Dorée, rapportent leurs paroles, leur vie et, souvent, leur martyr. |
Pères
de l’Eglise et saints orthodoxes Anciens
ou plus récents |
Parmi les très nombreux
autres saints depuis les premiers siècles jusqu’à nos jours, il est difficile
de faire une sélection qui ne soit pas inévitablement injuste. Beaucoup en
effet ont marqué l’histoire du christianisme, comme Irénée de Lyon, Hippolyte
de Rome, Origène, Tertullien, Clément d’Alexandrie… Tous ces pères de
l’Église sont partagés par les différents courants du christianisme puisque
vivants avant le schisme d’Orient et les vies autonomes des églises
occidentales et orientales. Certains sont plus particulièrement vénérés dans
le monde orthodoxe : ainsi Grégoire de Nazianze,
Grégoire de Nysse, Jean Chrysostome, Cyrille
d’Alexandrie, Maxime le Confesseur et bien d’autres plus récents comme
Nicolas d’Ochrid ou Silouane
du Mont Athos, dont les mots sublimes, l’aura et l’influence ont touché, bien
au-delà de l’Orient, toute la chrétienté. Mais laissons-les plutôt
parler à travers leurs textes magnifiques… |
Saint Augustin |
Complétant la première
liste des docteurs de l’Église en compagnie d’Ambroise de Milan, Grégoire le
Grand et Jérôme de Stridon, un autre nom a marqué l’histoire
du christianisme : Augustin d’Hippone (354-430) est l’un des plus grands
philosophes et théologiens chrétiens de l’histoire. Il voit le jour à Thagaste, ville située aujourd’hui en Algérie, dans une
famille cultivée mais païenne. Il enseigne la rhétorique à Carthage, dans
l’actuelle Tunisie, puis à Rome et à Milan, où il devient l’ami de l’évêque
Ambroise. C’est sous son influence qu’il se tourne vers le christianisme et
qu’il se fait baptiser à l’âge de 33 ans. Il retourne ensuite en Afrique
du Nord, où il devient prêtre puis évêque d’Hippone. Il consacre alors
sa vie à la prédication, à la direction spirituelle et à la réfutation des
hérésies, laissant une œuvre immense qui comprend des
traités philosophiques, théologiques, apologétiques et spirituels, ainsi que
des sermons, des lettres et des commentaires bibliques. Parmi ses écrits les
plus célèbres, on peut citer les Confessions, où il raconte son itinéraire
spirituel et sa conversion, la Cité de Dieu, où il expose sa vision de
l’histoire humaine, et les Enseignements chrétiens, où il expose les règles
de l’interprétation biblique. Tous ces ouvrages ont exercé une influence
considérable sur la pensée occidentale. |
Saint
François d’Assise |
Le Moyen-âge a vu l’éclosion
de nombreux ordres monastiques, et avec eux de nombreux saints, et certains
des plus grands théologiens de l’histoire. Difficile d'en faire une liste exhaustive mais citons notamment
saint Bernard de Clairvaux, saint Thomas d’Aquin, saint Antoine de Padoue,
sainte Hildegarde de Bingen… Tous ont marqué bien au-delà de leur époque. Au cœur d’un XIIIème siècle particulièrement fervent,
nous pouvons mettre en avant celui qui en est peut-être la figure
emblématique : saint François d’Assise. Fils d’un riche marchand, il
mène une vie mondaine et aventureuse jusqu’à sa conversion, vers 1205. Il
renonce alors à ses biens et à sa famille, et se consacre à la prédication de
l’Évangile et au service des pauvres. Il fonde l’ordre des frères mineurs, ou
franciscains, qui existe encore aujourd’hui, et se distingue par sa pauvreté
volontaire et son amour de la nature. Selon la tradition catholique il est
le premier saint de l’histoire à recevoir les stigmates et est donc
logiquement l’un des grands mystiques évoqués dans un ouvrage
librement téléchargeable complétant les pages de ce site sur le sujet des
prophètes et des mystiques. Il est aussi considéré comme le
précurseur du dialogue interreligieux, notamment pour ses échanges avec le
sultan d’Égypte, qu’il tente de convertir tout en cherchant à mettre fin à la
cinquième croisade : sur les liens
entre les grandes religions et notamment le christianisme et l’islam :
cliquer ici. Il est canonisé en 1228, et devient le patron
des animaux et de l’écologie, sujets qui entrent particulièrement en
résonnance avec notre époque moderne où ces thèmes sont majeurs et, on le
sait peu, au cœur des préoccupations du christianisme notamment depuis saint
François : voir notamment cette autre
page de ce site. |
Saint
Jean de Dieu, sainte Thérèse d’Avila,
saint
Ignace de Loyola, saint
Jean de la Croix |
Parmi les nombreux saints
qui ont vécu au XVIème siècle, l’on peut honorer notamment ces
saints particulièrement marquants : Saint Jean de Dieu est né en 1495 au Portugal,
dans une famille pauvre et pieuse. Il quitte son foyer à l’âge de 8 ans
pour suivre un prêtre qui l’emmène en Espagne. Il exerce divers métiers,
comme berger, soldat, libraire, et il mène une vie errante et aventureuse
avant de décider de se consacrer aux malades et aux pauvres. Il ouvre un
hôpital à Grenade, où il accueille tous ceux qui avaient besoin d’aide, sans
distinction de religion ou de condition sociale. Il meurt en 1550, après
avoir contracté une maladie en secourant un homme qui se noyait dans une
rivière. Il est canonisé en 1690, et est considéré comme le patron des
malades, des hôpitaux et des infirmiers. Sainte Thérèse d’Avila est une religieuse
espagnole de ce même XVIème siècle. Elle entre au couvent de
l'Incarnation d'Avila à 20 ans mais elle n'y trouve pas la ferveur qu'elle
recherche. Elle décide alors de réformer l'ordre du Carmel, en revenant à la
règle primitive plus austère et plus contemplative. Elle fonde de nombreux
couvents réformés, appelés carmes déchaux, malgré les oppositions et les
difficultés. Elle est accompagnée dans son œuvre par saint Jean de la Croix
cité aussi plus loin, et sera l’auteure de plusieurs ouvrages spirituels,
dont son autobiographie, « Le Livre de la vie », et « Le
Château intérieur ». Elle deviendra ainsi la première femme proclamée
« docteur de l’Église ». Saint Ignace de Loyola, né en 1491 au Pays basque
espagnol, est d’abord un soldat et un courtisan mais il change radicalement
de vie après avoir été blessé lors du siège de Pampelune. Il se consacre
alors à la prière, à la lecture spirituelle et au pèlerinage. Avec un groupe
d’amis à Paris, il fonde la « Compagnie de Jésus », l’ordre
rassemblant ceux qu’on appelle encore aujourd’hui les jésuites. Il rédige
aussi les « Exercices spirituels », un guide pour la formation et
le discernement chrétiens, et pour cela est considéré comme le patron des
retraites spirituelles, et l’un des grands noms de la méditation chrétienne,
qu’on connaît peu mais qui est au centre de la foi depuis les origines comme
on peut le lire sur cette autre
page de ce site qui y est consacrée : cliquer ici. Saint Jean de la Croix, enfin, est un mystique et
un poète espagnol de ce même XVIème siècle particulièrement
prolifique dans la péninsule ibérique comme on le voit. Il est considéré
comme l’un des plus grands réformateurs de l’ordre des Carmes et l’un des
plus grands maîtres de la spiritualité chrétienne. Il est l’auteur de
plusieurs ouvrages, dont « La Montée du Carmel », « La Nuit
obscure », « Le Cantique spirituel » et « La Vive Flamme
d’amour », qui expriment son expérience de l’union à Dieu par la voie de
la purification et de l’amour. Il sera proclamé docteur de l’Église et,
comme son amie sainte Thérèse d’Avila évoquée plus haut, il sera l’un des
grands mystiques parmi ceux évoqués dans un ouvrage
librement téléchargeable complétant les pages de ce site sur le sujet des
prophètes et des mystiques. |
Sainte
Thérèse de Lisieux |
Sainte Thérèse de Lisieux,
née Marie-Françoise-Thérèse Martin le 2 janvier 1873 à Alençon et morte le 30
septembre 1897 à Lisieux, est une religieuse carmélite française. Elle est
connue pour sa spiritualité de la « petite voie » de l’enfance spirituelle,
fondée sur la confiance et l’abandon à Dieu dans les petites choses du
quotidien. Elle a écrit son autobiographie, intitulée « Histoire d’une
âme », qui a connu un grand succès et a contribué à sa renommée
mondiale. Elle est canonisée en 1925 et proclamée docteur de l’Église en
1997, distinction partagée avec d’autres femmes illustres de l’histoire du
christianisme : sainte Thérèse d’Avila dont nous parlions plus
haut, sainte Catherine de Sienne, sainte Hildegarde de Bingen. Elle s’inscrit
dans l’esprit d’un XIXème siècle particulièrement fervent, et en
particulier en France, notamment pour les apparitions mariales qui s’y sont
produites : voir
notamment cette autre page de ce site qui y est dédiée, et par sa
jeunesse et son importance pour la communication de la foi on l’on peut
l’associer par exemple à sainte Bernadette de Lourdes. |
Saint
Charles de Foucauld |
Charles de Foucauld
(1858-1916) est un officier français, explorateur, géographe, linguiste et
religieux catholique. Converti à la foi chrétienne après une jeunesse
dissolue, il devient moine trappiste, puis ermite en Terre sainte et enfin au
Sahara, au milieu des Touaregs. Il étudie pendant plus de douze ans leur
langue et leur culture, au point d’être l’auteur du premier dictionnaire
touareg-français. Pendant tout son ministère il vit dans la pauvreté et
la prière, prêche non pas par les sermons mais par l’exemple et se veut « frère universel » de tous les hommes, prolongeant en cela ce que l’on a déjà
dit plus haut sur saint François d’Assise et sur les liens
entre les grandes religions et notamment le christianisme et l’islam :
cliquer ici. Il est hélas tué par un groupe de rebelles qui
attaquent son ermitage et meurt en pardonnant à ses assassins. Il est
canonisé en 2022 par le pape François. |
Sainte
Térésa de Calcuta |
Sainte Teresa de Calcuta, née Anjezë Gonxhe Bojaxhiu en 1910, à
Skopje, est une religieuse catholique albanaise, fondatrice de la
congrégation des Missionnaires de la Charité. Elle consacre sa vie aux plus
pauvres, aux malades et aux exclus, notamment en Inde où elle s’installe en
1929. Celle que l’on appelait « Mère Teresa » est considérée comme
l’une des personnalités les plus influentes et les plus admirées du XXème
siècle, auteure de très belles prières que l’on peut lire en cliquant sur
l’image ci-dessous. Elle reçoit le prix Nobel de la paix en 1979 pour
son œuvre de compassion et de charité. Proche notamment de Jean-Paul II, elle
meurt en 1997. Canonisée par le pape François en 2016, elle est
l’un des emblèmes les plus connus du
christianisme aujourd’hui, tel qu’il est ou tel qu’il devrait être selon les
mots d’une autre page de ce site : cliquer ici. |
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